Pour une mystérieuse raison à base de toile de parachute, nous devions nous rendre au Havre en ce week-end de début août !
Alors c’est vrai que lorsqu’on évoque Le Havre, ça n’envoie pas tout de suite du rêve ou du dépaysement. Et pourtant !
Le centre de la ville fut détruit à 85% durant la Seconde Guerre Mondiale, laissant un champ de ruine et des dizaines de milliers de sans-abris… L’architecte Auguste Perret a alors entrepris un immense chantier 🏗comprenant pas moins de 12000 logements mais également des bâtiments administratifs, commerciaux et religieux.
Si l’ensemble peu surprendre et paraître froid, au final, il semble faire bon vivre au Havre. Les rues sont larges, lumineuses et agréables. Cette reconstruction est même désormais classée au patrimoine mondial de l’UNESCO ! 😁
Mention spéciale à l’église Saint-Joseph achevée en 1956 avec sa tour de 110 mètres. Il y règne une atmosphère unique qui contraste avec l’austérité du bâtiment vu de l’extérieur.
Si vous y passez, allez également visiter la Maison de l’Armateur, un immeuble du XVIIIe siècle qui a survécu aux bombardements.
Pour les amoureux•ses d’art moderne, direction le très riche musée André Malraux avec en ce moment une belle expo Raoul Dufy, natif de la ville.
Enfin, pour un panorama sur la ville et approfondir vos connaissances en botanique, rendez-vous aux Jardins Suspendus, nichés dans un ancien fort militaire.
Mais vous vous en doutez, nous n’avons pas seulement déambulé dans Le Havre 🤓😉.
Nous avons profité du voyage pour découvrir l’immense et admirable abbaye de Jumièges. Fondée au VIIe siècle, elle a rapidement adoptée la règle de Saint-Benoit. Détruite après la Révolution Française 🇫🇷, ses ruines laissent tout de même imaginer l’importance et la magnificence du lieu.
Nous avons fini par un petit détour pour découvrir le célèbre Château Gaillard 🏰 ! Encore des ruines nous direz-vous 😂 ! Mais quelles ruines !
Forteresse souhaitée par Richard Cœur de Lion, elle domine la Seine depuis son piton rocheux. Elle devait être imprenable mais va subir plusieurs sièges (Philippe Auguste, puis durant la Guerre de Cent Ans et enfin Henri IV) et tomber à chaque fois dans les mains des assiégeants. Henri IV finit par accepter sa démolition à la demande des Normands.
Bref, encore un chouette petit week-end à découvrir les trésors de notre pays !