Milan
Dernière étape de notre voyage, Milan. Nous n’avions pas une image très flatteuse de la ville avant notre visite. Elle mérite toutefois le détour.
Le quartier autour du Duomo est particulièrement beau. Le Duomo est particulièrement remarquable et il est possible de monter sur sa terrasse, une manière unique d’admirer de près la finesse sculpturale de ses pinacles. Petit conseil, plutôt que d’attendre longuement à la billetterie du Duomo pour accéder à la terrasse, prenez le billet cumulatif au Musée du Duomo qui vous servira de coupe-file ensuite pour la terrasse. D’autant que le musée est vraiment très bon.
Après l’imposante Galleria Vittorio Emanuele II, nous décidons de tenter, sans grands espoirs, d’aller admirer la Cène de Léonard de Vinci du côté de l’église de Santa Maria della Grazie. La visite se fait par groupe de 30 personnes, dure 15 minutes et il faut réserver à l’avance. Par chance, sur place, nous pourrons prendre les derniers billets pour la dernière visite de la journée à 21h30 ! Nous reviendrons donc dans la soirée.
En attendant, nous irons notamment visiter la belle Basilica di Sant’Ambrogio et le castello Sforzesco. Nous prendrons un verre en fin d’après-midi aux abords du Duomo, l’occasion de retrouver Paris avant notre retour du lendemain : amabilité et tarifs très parisiens…
Vers 21h, nous partons donc vivre la Cène finale de notre périple italien, en nocturne. Beaucoup de solennité. Le groupe patiente dans un sas vitré quelques minutes puis la porte automatique s’ouvre. Nous rentrons dans un immense réfectoire. Sur le mur de droite, la Cène de Léonard de Vinci. Il y a quelque chose d’assez magique qui se dégage de cette peinture devenue un véritable mythe, notamment grâce au Da Vinci Code. La peinture, dégradée par le temps à bien été restaurée. Nous sommes surpris par le fait que les moines aient décidé de créer une porte sur ce mur, détruisant ainsi la partie basse de la fresque (en l’occurence les pieds de Jésus). La visite est très confortable : 30 dans une si grande salle, face à cette oeuvre. Nous sommes loin de la cohue qui entoure en permanence la Joconde au Louvre. A l’opposé de l’immense pièce, une autre peinture fait face à celle de De Vinci, une crucifixion du peintre milanais Giovanni Donato Montorfano. Il ne bénéficiera pas de la même célébrité que son collègue d’en-face.
Nous reprenons l’avion en début de matinée le lendemain. Fin de notre périple italien qui su tenir toutes ses promesses et même un peu plus…
Pour continuer le voyage…
- Feuille de route : Deux parisiens en Italie du Nord – Mai 2015