Parmi les incontournables marocains, difficile de ne pas évoquer Fès, la capitale culturelle du pays.
Sa médina est vraiment immense, avec ses souks, ses portes monumentales et ses médersas d’une grande beauté. Citons aussi le musée Neijarine des Arts et Métiers du bois, logé dans un magnifique caravansérail du XVIIIe siècle dans un état remarquable.
Et il y a bien entendu les célèbres tanneries ! L’image est belle mais l’odeur difficilement tenable (et nous ne sommes qu’en février. On n’imagine même pas le délire en plein été 🥴). Plusieurs heures après, nous avions l’impression de la sentir encore. Il faut dire que pour enlever les poils des peaux, les tanneurs les trempent dans des bains de fientes de pigeons 🐦, riches en ammoniac, puis dans de la chaux avant de les laver. Les conditions de travail sont particulièrement difficiles et rendent nos photos de « touristes » presque indécentes… Mais c’est un peu le jeu du lieu, où le tourisme participe en partie à l’économie de la filière.
La médina est tellement grande que lorsque vous quittez les rues les plus animées, un peu perdus, vous pouvez faire des mauvaises rencontres. C’est ainsi que nous avons suivi un jeune « étudiant » qui se proposait de nous éviter une impasse et qui nous a guidés vers un véritable guet-apens, dans une ruelle vide où l’un de ses complices attendait. Objectif : nous prendre de l’argent. On s’est un peu chauffés et nous sommes parvenus à nous en débarrasser après de longues minutes en forçant le passage vers des rues plus commerçantes… Séquence épuisante 😅
Pour nous en remettre, nous avons grimpé sur les hauteurs de la ville pour accéder à un panorama exceptionnel, près des tombeaux des Mérinides avant une halte joyeusement reposante dans le joli jardin Jnane-Sbil.
Une ville enivrante et riche en patrimoine qui ne peut pas vous laisser insensibles.
A suivre…
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