Classée au patrimoine mondiale de l’Unesco pour ses sites exceptionnels, Kyoto fut la capitale impériale pendant mille ans, jusqu’au 19ème siècle. Influence artistique et spirituelle majeure de la culture japonaise, la cité comporte des temples et jardins zen, des palais et des anciens quartiers.
Sur les 17 sites classés Unesco, nous en avons vus 6 :
- le temple de Toji,
- les temple Nishi et Hongan-ji,
- le château de Nijo,
- Kinkaku-ji (le palais doré),
- le temple Ryoan-ji,
- le temple Ninna-ji.
Le temple Toji : le meilleur est à l’intérieur
Témoin de la fondation religieuse de la ville par Kukai (pas le couturier, hein, mais le moine fondateur du bouddhisme Shingon au 8ème siècle), le temple Toji mérite une visite pour son ensemble de kondo, jardins, fontaines, sa pagode de 57 m (la plus haute structure en bois du Japon), mais aussi surtout pour ses Bouddhas géants cachés dans les kondo ! Car si de l’extérieur les bâtiments semblent vieillis et poussiéreux, ils abritent des statues dorées impressionnantes. On ne peut pas prendre de photos à l’intérieur, mais croyez-nous, ça vaut le coup.
Les temples Nishi et Hongan-ji : le plus grand pavillon en bois du monde paraît-il
Vatican de la secte de la Terre pure, fondée par le moine Shinran Shonin au 12ème siècle, ce complexe abrite sur une vaste surface des temples et le mausolée du fondateur. Les tatamis sont immenses, on pourrait faire des tournois de tennis ! Dans une vitrine on peut voir une corde tressée avec les cheveux des fidèles.
Le château de Nijo : le palais impérial historique
Le Versailles japonais. Construit au 17ème siècle par le shogun Tokugawa Ieyasu (la dynastie enterrée à Nikko, près de Tokyo), ce palais somptueux comporte plus de trente pièces, aux panneaux délicatement peints et richement dorés. Nous n’avons pas pu photographier l’intérieur, mais on vous le garantit, vous serez scotchés ! Une enceinte fortifiée et des jardins fleuris complètent le tableau.
Kinkaku-ji, le palais doré : touriste land
Image d’Epinal, très visité, le palais doré s’avère effectivement très photogénique. On ne peut pas visiter l’intérieur, on ne fait que cheminer à travers un jardin, puis longer le palais “sur pilotis” permettant de l’admirer sous différents angles. On ne déconseille pas d’y aller, ça vaut quand même le déplacement, mais c’est un peu comme les joyaux de la couronne d’Angleterre à Londres : on passe devant et hop, c’est vu, c’est fini.
Le temple Ryoan-ji : le jardin zen par excellence
Réputé pour son jardin zen, le temple Ryoan-ji propose à la contemplation de ses visiteurs un jardin zen réputé. Une partie sèche : le minimaliste et épuré rectangle de graviers ponctué de rochers (et devant lequel méditent des touristes avec la même expression concentrée que devant une oeuvre d’art contemporain). Et la partie humide : le jardin de mousses qu’on a envie de caresser du bout des doigts.
Le temple Ninna-ji : l’archétype du temple avec son jardin japonais végétal et minéral
Construit à l’origine pour être un palais, le bâtiment fut transformé en temple, et servait pour des religieux de l’aristocratie. Posé sur une petite mer de graviers bien ratissés, bordé d’un jardin japonais foisonnant, le temple se laisse découvrir petit à petit et réserve de multiples points de vue charmant au fur et à mesure de la visite.
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